PVT Corée du Sud : Ce qu’il faut retenir

Team OnlyExpa

Team OnlyExpa

content writer

La team Onlyexpa, part à la recherche des meilleures astuces pour vivre à l’étranger en toute sérénité.

Astuces, conseils, tips et une tonne de questions-réponses !

Le Visa Vacances-Travail (PVT) en Corée du Sud attire chaque année des milliers de jeunes Français curieux de découvrir ce pays fascinant. Entre traditions millénaires et ultramodernité, la Corée du Sud offre un terrain de jeu idéal pour voyager tout en travaillant. Mais pour profiter pleinement de cette expérience, mieux vaut bien s’informer en amont.

Qui peut prétendre au PVT Corée du Sud ?

Le programme est accessible aux ressortissants français âgés de 18 à 30 ans inclus (jusqu’à la veille des 31 ans). Il s’agit d’un visa d’un an non renouvelable, qui autorise à voyager librement en Corée tout en y exerçant un emploi pour financer son séjour. Aucune condition de diplôme n’est exigée, mais il faut disposer de ressources financières suffisantes pour les premières semaines (environ 2 500 € à justifier au moment de la demande). Il est également obligatoire de souscrire une assurance santé couvrant l’ensemble du séjour.

Des règles précises à connaître

Le visa ne permet pas de travailler à temps plein dans certains secteurs réglementés comme le journalisme ou les professions médicales. Les séjours touristiques ne nécessitent pas de visa en dessous de 90 jours, mais toute activité rémunérée hors du PVT est strictement encadrée. De plus, les autorités coréennes peuvent vérifier vos moyens de subsistance à l’arrivée, mieux vaut donc avoir les justificatifs à portée de main.

scenic-view-korea

Comment obtenir son visa PVT pour la Corée du Sud ?

La demande se fait directement auprès de l’ambassade de Corée du Sud à Paris. Il faut remplir un formulaire en ligne, fournir un passeport valide, une photo d’identité récente, une lettre de motivation en anglais ou coréen, ainsi que les preuves de ressources et d’assurance. En moyenne, le traitement dure deux à trois semaines. Les quotas sont fixés à 2 000 places par an pour les Français, et il n’y a pas de période précise d’ouverture, ce qui signifie que vous pouvez faire la demande à tout moment tant que les places sont disponibles.

La demande se fait auprès de l’ambassade de Corée du Sud en France. Il faut remplir un dossier, fournir un certificat médical, une preuve d’assurance, un billet d’avion aller-retour (ou la preuve de fonds suffisants pour en acheter un), et un justificatif de ressources d’environ 2 500 euros minimum. Le délai de traitement peut prendre quelques semaines.

La meilleure période pour postuler se situe entre janvier et mai, avant que le quota annuel ne se remplisse. Passé l’été, les disponibilités deviennent plus incertaines.

Préparer son départ sereinement

Avant de partir, il est conseillé d’acheter un billet d’avion aller-retour ou au moins un aller simple avec une preuve de fonds pour un retour. Se familiariser avec la culture sud-coréenne, les habitudes sociales et quelques mots de coréen peut aussi faciliter l’adaptation. Les applications de traduction ou les vidéos de pvtistes permettent de se projeter concrètement dans la vie quotidienne à Séoul, Busan ou ailleurs.

Quelle assurance PVT choisir ?

Les autorités exigent une assurance complète couvrant les frais médicaux, hospitalisations et rapatriements pour toute la durée du séjour. Des organismes spécialisés comme Chapka, AVI ou ACS proposent des contrats spécifiques aux PVT. Il est vivement déconseillé de faire l’impasse, tant pour des raisons légales que sanitaires : les soins peuvent coûter très cher en Corée du Sud.

Le coût de la vie en Corée du Sud : comparatif avec la France

Vivre en Corée du Sud coûte en moyenne 15 à 25 % moins cher qu’en France, mais cela varie fortement selon la ville et le style de vie. À Séoul, le loyer d’un studio peut varier entre 300 et 600 € pour un logement modeste, contre 800 € à Paris. Les repas dans les petits restaurants locaux coûtent entre 4 et 7 €, bien moins que dans la plupart des grandes villes françaises. Les transports en commun sont particulièrement abordables : un ticket de métro coûte environ 1 €, contre 2 € en moyenne en France. En revanche, les produits importés et certains fruits peuvent être très chers.

Que faire à l’arrivée en Corée du Sud ?

À l’arrivée, vous devrez vous enregistrer dans les 90 jours auprès du bureau de l’immigration pour obtenir une carte d’étranger (Alien Registration Card ou ARC). Cette carte est indispensable pour ouvrir un compte bancaire, signer un contrat de travail ou un bail. Il est aussi recommandé d’obtenir un numéro coréen via une carte SIM locale, souvent requis pour toute démarche administrative.

Où et comment se loger en Corée ?

Le logement est l’un des points les plus délicats au début du séjour. De nombreux PVTistes optent pour les goshiwon (petites chambres meublées), guesthouses ou coliving au départ. Ensuite, une fois installés, certains trouvent des colocations ou louent un studio via des agences locales. Les loyers à Séoul sont élevés, mais les charges sont souvent incluses, et les logements très bien équipés.

Travailler en Corée du sud avec un visa vacances-travail

Les emplois accessibles sont variés et même accessible sans diplômes : cours de français, cafés, restaurants, services client, événementiel, voir start-ups internationales. Les offres se trouvent en ligne ou via le bouche-à-oreille. Parler un peu coréen est un avantage pour décrocher un job, mais ce n’est pas toujours indispensable. Le taux horaire peut varier de 7 à 10 euros, ce qui permet de vivre convenablement en se logeant modestement.

Explorer la Corée en profondeur

Le pays regorge de trésors : temples bouddhistes, montagnes, plages, festivals et marchés traditionnels. Les infrastructures de transport facilitent les déplacements : trains KTX, bus interurbains, métros ultramodernes… Voyager à petit prix est possible, surtout en logeant dans des hanoks ou en réservant tôt. La gastronomie coréenne est également une aventure à part entière, entre kimchi, barbecue et street food.

ramen-korea

Culture et intégration Coréenne

La société coréenne est très codifiée. Le respect, la politesse et l’humilité sont primordiaux. Participer à des clubs, des activités sportives ou des cours de langue est un bon moyen de faire des rencontres. Les Coréens sont curieux des étrangers et apprécient les efforts d’intégration, même minimes. En revanche, il faut éviter certaines maladresses culturelles : ne pas se moucher à table, toujours saluer avec respect, etc.

Écouter les expériences des anciens PVTistes

De nombreux blogs, chaînes YouTube ou groupes Facebook regroupent les témoignages de ceux qui ont déjà tenté l’aventure. Leurs récits sont souvent précieux pour anticiper les galères, éviter les erreurs classiques ou simplement se rassurer. Le PVT en Corée du Sud est une expérience marquante qui transforme souvent les jeunes adultes sur le plan personnel et professionnel.

Préparer son retour après un PVT

Revenir dans son pays d’origine peut aussi demander de la préparation. Il peut être utile de faire le point sur ses finances, récupérer ses droits à la sécurité sociale, ou valoriser cette expérience dans un CV. Le PVT est souvent perçu positivement par les recruteurs, en particulier dans les secteurs ouverts à l’international ou recherchant des profils autonomes.

Nos derniers guides à ne pas manquer