Étudier à l’étranger : concrétiser un projet ambitieux en toute clarté


Partir étudier à l’étranger, c’est bien plus qu’un simple échange universitaire. C’est un choix qui peut transformer un parcours, révéler un potentiel et offrir une ouverture au monde unique. Que vous soyez lycéen, étudiant, adulte en reconversion ou jeune diplômé, ce projet mérite d’être préparé avec rigueur, car il implique des décisions administratives, financières, linguistiques et personnelles importantes.
Pourquoi choisir de faire ses études à l’étranger ?
Dans un contexte de mondialisation de l’emploi et de mobilité accrue, les formations internationales attirent de plus en plus de candidats francophones. Étudier à l’étranger permet non seulement de découvrir un nouveau système éducatif, mais aussi d’acquérir des compétences linguistiques solides, de développer une adaptabilité précieuse, et souvent de se démarquer sur le marché du travail.
Contrairement à une idée reçue, il n’est pas nécessaire d’avoir des moyens considérables pour envisager ce type de projet. De nombreux pays proposent des frais de scolarité réduits, voire gratuits pour les étudiants internationaux, notamment en Europe du Nord, en Allemagne ou en Slovénie. D’autres, comme le Canada, l’Australie ou le Japon, exigent un budget plus conséquent, mais offrent des opportunités professionnelles pendant et après les études.
Choix de la destination
Quels sont les pays les plus accessibles pour étudier à l’étranger ?
Les démarches varient fortement d’un pays à l’autre, mais reposent souvent sur les mêmes étapes clés : choisir la bonne formation, monter un dossier solide (notes, lettre de motivation, tests de langue), et obtenir un visa étudiant si nécessaire. Il est recommandé de s’y prendre 6 à 12 mois à l’avance.
Les étapes les plus courantes incluent :
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la recherche de programmes compatibles avec votre niveau et vos objectifs,
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la préparation des documents demandés par les établissements (CV, lettre de motivation, bulletins, tests de langue),
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la candidature via les plateformes officielles ou directement auprès des universités,
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la demande de visa étudiant, souvent conditionnée à une admission préalable,
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la justification de ressources financières suffisantes pour vivre sur place.
Certaines plateformes centralisent les candidatures, comme Campus France, UCAS au Royaume-Uni, Studielink aux Pays-Bas, ou CommonApp pour les États-Unis. Pour d’autres, la candidature se fait directement auprès des universités.


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Quelles démarches pour étudier à l’étranger ?
Les démarches varient fortement d’un pays à l’autre, mais reposent souvent sur les mêmes étapes clés : choisir la bonne formation, monter un dossier solide (notes, lettre de motivation, tests de langue), et obtenir un visa étudiant si nécessaire. Il est recommandé de s’y prendre 6 à 12 mois à l’avance.
Les éléments souvent exigés sont :
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un test de langue reconnu selon la destination (IELTS, TOEFL, Cambridge, etc.),
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une lettre de motivation structurée, traduite si besoin,
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un justificatif financier démontrant votre autonomie pour couvrir la durée des études,
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vos relevés de notes ou diplômes traduits et certifiés.
Certaines plateformes facilitent les démarches en centralisant les candidatures, comme :
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Campus France pour les étudiants étrangers visant la France,
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UCAS pour le Royaume-Uni,
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Studielink pour les Pays-Bas,
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CommonApp pour les universités américaines.
Dans d’autres cas, la candidature se fait directement auprès des établissements. Pensez à vérifier les deadlines et les exigences spécifiques propres à chaque pays ou école.
Peut-on étudier à l’étranger après 30 ans ?
Oui, tout à fait. La mobilité étudiante n’est pas réservée aux moins de 25 ans. De nombreuses personnes partent en reconversion ou pour reprendre des études à l’international après plusieurs années d’expérience. Certains programmes y sont même adaptés, comme les masters professionnels, les diplômes courts, ou les VAE (validation des acquis de l’expérience). Le principal critère reste la motivation et la cohérence du projet.
Bourses et aides pour les études à l’étranger
Il existe un grand nombre de bourses, souvent mal connues, qui permettent d’alléger considérablement le budget nécessaire. Les gouvernements locaux, les universités elles-mêmes, mais aussi des fondations privées proposent des aides au mérite, sociales ou géographiques.
En France, les étudiants peuvent parfois cumuler leur bourse CROUS avec d’autres aides internationales, sous conditions.
→ Pour en savoir plus : Bourses méconnues pour étudier à l’étranger
FAQ – Etudier à l’étranger
Ce qu’OnlyExpat peut vous apporter
Chez OnlyExpat, nous avons à cœur de rendre l’information lisible, actionnable et surtout indépendante. Vous trouverez sur le site des guides concrets par pays, des comparatifs de démarches, des astuces pour financer vos études et des témoignages d’expatriés. Tout le contenu est mis à jour régulièrement et consultable gratuitement, sans inscription.
Est-ce que je peux partir étudier à l’étranger sans parler anglais ?
Oui, mais cela dépend de la destination. Certains pays proposent des cursus en français (Belgique, Canada francophone, Suisse romande). D’autres, comme l’Allemagne ou les Pays-Bas, offrent de plus en plus de formations 100 % en anglais, mais exigent un niveau minimum (souvent IELTS ou TOEFL). Dans tous les cas, un niveau de langue suffisant reste essentiel pour suivre les cours et s’intégrer.
Quels sont les pays les moins chers pour faire ses études ?
Les pays nordiques (Norvège, Finlande) proposent des formations gratuites pour les ressortissants européens, même à l’université. L’Allemagne et la Slovénie offrent également des frais de scolarité très bas. Attention toutefois au coût de la vie locale, qui peut varier fortement. L’Europe de l’Est reste une alternative intéressante pour maîtriser son budget global.
Puis-je travailler pendant mes études à l’étranger ?
Dans la majorité des cas, oui. La plupart des visas étudiants autorisent un travail à temps partiel (généralement entre 15 et 20 heures par semaine). Cela permet de compléter ses revenus, mais rarement de financer 100 % de son séjour. Chaque pays a ses propres règles à vérifier auprès des ambassades ou universités d’accueil.
Quels diplômes français sont reconnus à l’étranger ?
Les diplômes français sont largement reconnus en Europe grâce au système LMD (Licence – Master – Doctorat). Hors Europe, cela dépend des accords bilatéraux entre États et des équivalences. Il est recommandé de vérifier directement auprès des établissements étrangers si votre diplôme permet l’admission sans année préparatoire.
Comment obtenir une bourse pour étudier à l’étranger ?
Il existe de nombreuses bourses selon le pays, le niveau d’études et la situation personnelle. Certaines sont proposées par les gouvernements locaux (comme les bourses DAAD en Allemagne, Vanier au Canada), d’autres par les universités elles-mêmes ou des fondations privées. En France, certaines bourses peuvent être cumulées avec celles du CROUS ou du programme Erasmus+.