Partir à l’étranger après le bac : Bonne idée ?

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La team Onlyexpat, part à la recherche des meilleures astuces pour vivre à l’étranger en toute sérénité.

Astuces, conseils, tips et une tonne de questions-réponses !

Partir à l’étranger après le bac attire de plus en plus de jeunes Français. Que ce soit pour gagner en maturité, découvrir le monde ou enrichir son CV, les raisons sont multiples. Mais avant de faire ses valises, il est essentiel de bien réfléchir à son projet. Voici un tour d’horizon des options possibles après l’obtention du baccalauréat.

Pourquoi partir à l’étranger après le bac ?

S’expatrier jeune permet de développer des compétences clés : autonomie, adaptabilité, ouverture d’esprit. Dans un monde globalisé, une expérience internationale est souvent valorisée par les employeurs. Et sur le plan personnel, c’est une occasion unique de mieux se connaître, de vivre des expériences marquantes et de créer des souvenirs inoubliables.

Pour Camille, 18 ans, partie en Australie juste après le bac :

« Je ne savais pas quoi faire comme études. Voyager m’a permis de mieux comprendre ce que je voulais. J’ai travaillé dans une ferme, j’ai appris l’anglais, et surtout, j’ai pris confiance en moi. »

Études à l’étranger : une vraie alternative

Intégrer une université étrangère dès la première année est possible, à condition d’avoir un bon niveau scolaire et de remplir les conditions d’admission. Certains pays comme le Canada, les Pays-Bas ou l’Irlande proposent des cursus accessibles aux bacheliers français. Le processus demande anticipation et rigueur : tests de langue (IELTS, TOEFL), traductions de documents, lettre de motivation…

L’avantage ? Étudier dans un environnement multiculturel, souvent plus axé sur la pratique, avec une pédagogie différente de celle du système français.

Les formules de volontariat

Le volontariat est une excellente manière de s’engager tout en découvrant un nouveau pays. Des dispositifs comme le Corps Européen de Solidarité, le VSI (Volontariat de Solidarité Internationale) ou le Service Civique à l’étranger permettent de partir dans des structures éducatives, sociales ou écologiques. En contrepartie, l’hébergement, les repas et parfois même une indemnité sont pris en charge.

  • Le plus : une expérience valorisante et humaine.

  • Le moins : peu de postes ouverts pour les moins de 18-20 ans selon les programmes.

Faire une pause utile : le “gap year”

De plus en plus populaire, l’année de césure – ou gap year – permet de faire une pause après le bac avant de reprendre les études. Cette parenthèse peut être mise à profit pour voyager, se former, faire du bénévolat ou encore découvrir plusieurs métiers. Contrairement à une idée reçue, prendre une année sabbatique n’est pas du temps perdu : c’est une manière de mieux choisir son avenir, de construire un CV original et d’avoir des choses concrètes à raconter en entretien.

Certaines grandes écoles ou universités valorisent même cette expérience, à condition de la structurer. Un projet de voyage seul ou en groupe, une mission à l’étranger ou un stage peuvent donner du sens à cette période et l’inscrire dans une logique de développement personnel et professionnel.

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Le rôle de la famille dans le projet

Partir à l’étranger juste après le bac peut susciter de l’inquiétude du côté des proches. Rassurer ses parents, montrer qu’on a un plan réaliste, un budget et des objectifs clairs est souvent indispensable. Certaines familles peuvent même jouer un rôle moteur, en apportant un soutien logistique ou financier. Il est donc utile d’impliquer ses proches dès les premières étapes de réflexion. Cela permet d’éviter les tensions et de renforcer la cohésion autour du projet.

Et si vous partez sans leur aide, n’oubliez pas que des aides financières existent : bourses de mobilité, soutiens régionaux, programmes d’échange… Renseignez-vous bien en amont pour partir dans les meilleures conditions.

Travailler à l’étranger sans diplôme

De nombreux jeunes optent pour des petits boulots à l’étranger pour financer leur voyage : hôtellerie, restauration, aide à domicile, vendanges, gardiennage… C’est notamment ce que permet le PVT (Programme Vacances-Travail) dans des pays comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande ou le Canada. Le PVT donne un visa de 1 à 2 ans permettant de travailler légalement tout en voyageant.

Pour Maxime, 19 ans, actuellement en PVT en Nouvelle-Zélande :

« Je travaille dans un café à Queenstown. L’ambiance est top, j’ai progressé en anglais, et je me sens vraiment libre. »

Apprendre une langue en immersion

Si votre objectif principal est de devenir bilingue, partir dans une école de langue ou en séjour au pair peut être très efficace. En tant qu’au pair, vous êtes logé, nourri et indemnisé en échange de la garde d’enfants. C’est un bon compromis entre immersion linguistique, sécurité et faible coût.

Certains organismes proposent aussi des stages linguistiques encadrés, avec logement en famille d’accueil. Cela permet de progresser rapidement, surtout si vous partez seul(e) et que vous souhaitez un cadre rassurant.

Dernier conseil : bien se préparer

Partir à l’étranger après le bac, c’est une chance. Mais c’est aussi un projet à anticiper. Prenez le temps de :

  • Choisir la bonne formule selon vos objectifs : études, volontariat, job ou break culturel.

  • Vous renseigner sur les visas, assurances, vaccins et budgets à prévoir.

  • Parler avec d’anciens expatriés ou suivre des blogs spécialisés.

Et surtout, gardez à l’esprit qu’il n’y a pas de mauvais choix. Même un échec ou un retour anticipé est une expérience riche d’enseignements. Vous reviendrez plus armé, plus mûr et sans doute plus confiant dans vos choix futurs.

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